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Catalogue

Antiquité Moyen Âge Époque moderne et contemporaine Recherche simple Recherche combinée
Copertina Dumons (Coll. 454)

[Monographie]


Blancs et contre-révolutionnaires en Europe : espaces, réseaux, cultures et mémoires (fin XVIIIe-début XXe siècles) : France, Italie, Espagne, Portugal


Collection de l'École française de Rome 454
Roma: École française de Rome, 2011
ISBN: 978-2-7283-0922-1
421 p., ill. et pl.




Version en ligne TORROSSA

État: Disponible
Prix: € 60
Parmi les voies de « l’histoire sociale du politique », un domaine de recherche s’est développé à partir des concepts de « politisation » et de « cultures politiques ». Celles associées aux couleurs « bleue » et « rouge », s’inspirant des valeurs et des modèles issus des gauches républicaine, socialiste et communiste, ont jusque-là beaucoup mobilisé les historiens, délaissant celle qui repose sur les fondements de la catholicité et de la légitimité. Depuis lors, une réflexion d’ensemble est devenue possible sur ces cultures politiques « blanches » qui se déploient durant un long XIXe siècle. L’analyse porte ici sur quatre nations du Sud de l’Europe, la France, l’Italie, l’Espagne et le Portugal, largement façonnées par le catholicisme et les principes d’un État monarchique. Après avoir repéré les étapes du développement de cette culture politique enracinée dans le rejet des Lumières et de la Révolution française, cette contribution collective se distingue par une histoire sociale des « blancs » et des contre-révolutionnaires qui s’attache à souligner le rôle des passeurs culturels et des intermédiaires sociaux dans ses circulations européennes. Elle vise également au repérage des territoires qui l’ont abrité, permettant d’identifier ses lieux d’enracinement et de sédimentation à plusieurs échelles. En croisant plusieurs approches, il convenait aussi de préciser l’ancrage de cette culture politique dans des lieux de mémoire, des réseaux sociaux et des pratiques identitaires qui se sont perpétués durablement sur les chemins de l’exil.