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Antiquité Moyen Âge Époque moderne et contemporaine Recherche simple Recherche combinée
CEF484

[Monographie]


Le Parnasse face à l'Olympe. poésie et culture politique à l'époque d'Octavien/Auguste

Collection de l'École française de Rome 484
Roma: École française de Rome, 2014
ISBN: 978-2-7283-0968-9
664 p.




Version en ligne TORROSSA

État: Disponible
Prix: € 50
Janvier 27 avant n. è. : sur les décombres de la défunte République, Octavien/Auguste posait les fondations du Principat. À ses côtés, fidèle entre tous, Mécène, appelé à devenir l’archétype du patron littéraire. Depuis les guerres civiles, certains des poètes les plus en vue à Rome bénéficiaient de sa protection et de ses largesses. Il n’en fallut pas plus pour que le soupçon d’instrumentalisation naisse chez les Modernes. À rebours des théories classiques, l’auteur s’attache à démontrer que les poètes n’ont jamais eu à souffrir de ce compagnonnage. Non seulement le pouvoir naissant ne chercha pas à instrumentaliser leur talent afin d’asseoir le régime nouveau, mais ce sont bien plutôt les poètes qui prétendirent influencer ce dernier. Les liens entre la poésie et le politique dépassent toutefois la seule question de l’instrumentalisation. La période qui va de la fin de la République au début du Principat a été marquée par une vie littéraire florissante. Virgile, Horace, Properce, Tibulle, Ovide, d’autres encore, menèrent alors les lettres latines à leur apogée. Ils entendirent donner à la poésie latine la prééminence sur sa rivale grecque. Ils parachevaient là une dynamique apparue au tournant du milieu du Ier avant n. è. Chapeautés par leurs patroni, ils souhaitèrent associer Octavien/Auguste à ce mouvement. Loin d’avoir joué le rôle d’initiateur, le Princeps répondit à une attente pressante, sans éclipser pour autant le rôle des aristocrates dans le domaine littéraire. Au fil des pages, le livre dévoile les modalités de la vie littéraire à Rome dans un contexte politique singulier. Il met en cause l’existence des cercles littéraires tout en analysant l’intérêt des aristocrates comme Mécène, Messalla ou Pollion à protéger les poètes et les caractéristiques de ce patronage.
 
Maître de conférences à l’Université de Reims Champagne-Ardenne et membre du CERHiC (Centre d’Études et de Recherche en Histoire Culturelle), Philippe Le Doze travaille sur les modalités de la vie politique à Rome, la vie littéraire, ainsi que sur Mécène.