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Antiquité Moyen Âge Époque moderne et contemporaine Recherche simple Recherche combinée
CEF442

[Monographie]


Le rivage grec de l’Italie romaine : la Grande Grèce dans l’historiographie augustéenne

Collection de l'École française de Rome 442
Roma: École française de Rome, 2011
ISBN: 978-2-7283-0855-2
527 p.




Version en ligne TORROSSA

État: Disponible
Prix: € 80
Lorsque Rome prend le contrôle de l’Italie du Sud, à partir de la fin du IVe siècle av. J.-C., les colonies grecques qui s’y étaient implantées connaissent un déclin inexorable. Les textes latins insistent sur la disparition complète de cette région appelée Grande Grèce dont le rayonnement intellectuel et artistique et la prospérité avaient été parfois considérables, et les auteurs ignorent, ou récusent, l’influence du monde italiote sur la culture romaine. Les travaux archéologiques des dernières décennies invitent au contraire à réévaluer les relations, anciennes, entre la jeune République et l’Italie du Sud hellénisée.
Cet ouvrage examine la représentation historiographique de cette présence grecque à laquelle a été confrontée Rome sur le sol même de l’Italie. Il se concentre sur la première décade de Tite-Live, qui met en scène la conquête romaine du Sud de la péninsule à la lumière de l’exaltation augustéenne du destin de Rome, et sur les sources parallèles. Une étude lexicale des termes Italia et Magna Graecia permet d’abord d’apprécier les enjeux idéologiques attachés à ces noms dans l’histoire des relations entre Rome et les régions méridionales de l’Italie. En analysant les étapes de l’expansion de Rome vers le sud, on met ensuite en valeur le rôle de troisième force joué par les cités grecques, dont l’importance stratégique s’apprécie à travers des épisodes de conflit et des personnages d’exception, comme Alexandre le Molosse, oncle du Conquérant. Enfin, on cherche à voir sur quelles conceptions ethnographiques repose la description de ces Grecs d’Italie dont le rapport avec les populations indigènes témoigne d’une acculturation complexe, aujourd’hui mieux connue. Au moment où le programme augustéen définit un passé qui justifie l’hégémonie de l’Vrbs, la représentation de l’héritage de la Grande Grèce révèle les contradictions de Rome face à l’hellénisme.