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Antiquité Moyen Âge Époque moderne et contemporaine Recherche simple Recherche combinée


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Auteur = "Cyril Courrier"

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BEFAR353

[Monographie] , Antiquité


La Plèbe de Rome et sa culture (fin du IIe siècle av. J.-C. – fin du Ier siècle ap. J.-C.)

Bibliothèque des Écoles françaises d'Athènes et de Rome 353
Roma: École française de Rome, 2014
ISBN: 978-2-7283-0966-5
1030 p.




Version en ligne TORROSSA

Table des matières
Introduction

État: Disponible
Prix: € 82
Loin des clichés qui ont longtemps été associés à la plèbe urbaine de Rome, cet ouvrage vise à en reconstituer la composition, le rôle et l’imaginaire social, de l’époque des Gracques à celle de Domitien. Il reformule l’histoire de ce groupe dans un cadre nouveau, en recourant notamment à la sociologie et au concept de culture, afin de mettre en évidence l’existence d’un monde qui lui aurait été propre, un monde dont nous percevons des traces tangibles dans des domaines aussi divers que le rapport au métier, à l’espace urbain ou à la politique, mais qu’il convenait d’interroger sous l’angle de sa cohérence, condition essentielle pour parler de culture : existait-il une combinaison de comportements qui aurait permis à cette plèbe de se concevoir comme un ensemble à part entière ? Autrement dit, avait-elle conscience d’elle-même ? La réponse est à chercher du côté de la stabilité démographique et de l’unité socio-spatiale conférées par la mégapole à la population millionnaire d’une capitale d’empire dont les conditions de vie n’étaient sans doute pas celles de la « ville-tombeau » souvent décrite. Elle n’était pas un Lumpenproletariat, l’oreille tendue aux rumeurs de soulèvement, mais un élément stable de la société romaine, composé de strates profondément ancrées dans l’espace urbain, de couches moyennes disposant de quelques biens qui permettaient à leurs détenteurs de se reconnaître dans la cité et ses institutions. Ainsi, la plèbe avait une conscience politique et savait se faire entendre des gouvernants. Elle n’en était pas pour autant monolithique. Bien au contraire, elle était divisée en sous-groupes qui, à l’instar de la plebs media, la structuraient en autant de systèmes d’appartenance à la fois verticaux et horizontaux. Une identité complexe aux facettes multiples.
 
Agrégé d’histoire et ancien membre de l’École française de Rome, Cyril Courrier est maître de conférences en histoire romaine à l’Université d’Aix-Marseille.