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Antiquité Moyen Âge Époque moderne et contemporaine Recherche simple Recherche combinée


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Auteur = "nicoud"

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BEFAR333

[Monographie] , Moyen Âge


Les régimes de santé au Moyen Âge : naissance et diffusion d'une écriture médicale en Italie et en France (XIIIe-XVe siècle)

Bibliothèque des Écoles françaises d'Athènes et de Rome 333
Rome: École française de Rome, 2007
ISBN: 978-2-7283-0801-9
2 vol., 1112 p., 4 pl. coul.




Version en ligne TORROSSA

État: Disponible
Prix: € 129
Souvent connue et citée à travers le seul exemple, traduit en latin, du Tacuinum sanitatis du médecin chrétien de Bagdad Ibn Butlân († 1068), la littérature diététique médiévale constitua en réalité, dès le XIIIe siècle, un genre à part entière de la production médicale, fréquemment désigné sous le titre de « régimes de santé ». Fondée sur les savoirs hérités de l’Antiquité et du monde arabe, elle connut une fortune importante dont rendent compte aussi bien la centaine d’ouvrages en latin rédigés entre le début du XIIIe et la fin du XVe siècle, que leurs diffusions manuscrite et imprimée. Née d’une réflexion théorique sur la place et le rôle de la diététique dans la conservation de la santé, elle repose sur l’examen et l’observation des « choses non naturelles » (air, alimentation et boisson, sommeil et veille, inanition et replétion, exercice et repos, passions de l’âme) dont le rôle est ambivalent : causes fréquentes de maladies, elles sont aussi les principaux facteurs de la conservation de la santé. Les régimes de santé répondent également à une attente sociale en matière de soin du corps et de prévention des maladies. Certains ont été rédigés par de célèbres médecins médiévaux, à la demande ou à destination d’illustres patients dont ils étaient les praticiens. Ils témoignent ainsi de la circulation des savoirs entre l’université et les milieux de cour, attestée dans d’autres domaines à la fin du Moyen Âge. Ce livre se compose de deux volumes ; le premier est consacré à l’émergence de cette écriture médicale, aux conditions de sa production, à sa diffusion, à ses usages et lectures ; le second propose une série d’annexes qui complètent l’étude de cette tradition, notamment des inventaires des regimina sanitatis latins conservés. À travers l’histoire d’un genre et celle de ses livres manuscrits, il tente de retracer le développement et la diffusion d’une véritable culture diététique.