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BEFAR344

[Monografia] - Antichità


Les lieux de métier : boutiques et ateliers d’Herculanum

Bibliothèque des Écoles françaises d'Athènes et de Rome 344
Rome: École française de Rome, 2011
ISBN: 978-2-7283-0891-0
ill. n/b et coul., 9 dépl.

Indice
Introduzione

Stato: Disponibile
Prezzo: € 75
L’introduction appréhende le poids personnel d’A. Maiuri dans la perception devenue traditionnelle d’Herculanum, en comparant notamment ses publications avec les données contenues dans les archives des dégagements effectués entre 1927 et 1961. L’ouvrage est ensuite organisé en deux parties. Les premiers chapitres développent une véritable grammaire des aménagements présents dans les boutiques et les ateliers d’Herculanum. En l’absence de matériel spécifique, la boutique est d’abord caractérisée par sa capacité à accueillir la clientèle grâce à une large ouverture sur la rue : la taberna doit être perçue comme un espace générique. Les autres lieux de métier d’Herculanum sont éclairés par des comparaisons avec ceux de Pompéi. L’étude détaillée des pratiques pertinentes aux activités banales – alimentation et production textile –, insérées dans leurs chaînes opératoires respectives, permet d’esquisser une archéologie des techniques pour le Ier s. de notre ère. Fondée sur l’analyse des différentes constructions qui ont été associées au cours de leur histoire à des lieux de métier, la seconde partie suit le développement commercial et productif de la ville du Ier s. av. J.-C. à l’éruption du Vésuve, en parallèle avec les transformations de l’habitat. Les cinq îlots étudiés montrent une évolution générale commune : l’accroissement constant du tissu commercial accompagne le fractionnement continu des grandes domus en unités plus petites qui présentent toujours plus d’appartements indépendants dans les étages. Au sein de ce schéma global, les trajectoires singulières révèlent la variété des réactions des élites dans leurs choix économiques face aux destructions causées par les séismes ayant frappé la ville. Au terme de cette enquête, l’image d’Herculanum apparaît profondément renouvelée : loin d’être une ville brusquement envahie par des marchands qui auraient bouleversé les hiérarchies économiques et sociales, la petite cité possédait un tissu commercial et productif d’ampleur locale, en développement et resté aux mains des élites pendant le Ier s. de notre ère en dépit des perturbations provoquées par l’activité sismique.