Presentation 
Announcements 
Links 
New books carrello
Forthcoming 
Editorial rules 
Rules for editors 
Catalogue carrello
Online sources 
Distributors 
Mailing list 
Contacts 
My account
 
 
Francais   Italiano
Cart Contents  
Privacy Policy

Catalogue

Antiquity Middle Ages Modern and contemporary age Simple Search Advanced Search
BEFAR464

[Monograph] - Antiquity


Le thermalisme romain en Italie : aspects sociaux et culturels aux deux premiers siècles de l’Empire

Bibliothèque des Écoles françaises d'Athènes et de Rome 364
Roma: École française de Rome, 2015
ISBN: 978-2-7283-0950-4
518 p., ill. et pl. n/b




On line version TORROSSA

Contents

Status: Available
Price: € 55
Cet ouvrage sur le thermalisme romain, dans ses aspects sociaux et culturels, est une enquête sur un phénomène singulier dans lequel prennent place des thermes différents des établissements thermaux à but hygiénique. A partir de la lecture des sources littéraires, confrontées aux recherches épigraphiques et aux sites archéologiques, se révèle un phénomène original. Le thermalisme n’a pas seulement à voir avec le développement spectaculaire des thermes et des bains dans le monde romain, il est centré sur l’utilisation - consciente et voulue de la part des Romains - d’eaux minérales particulières aux vertus thérapeutiques présumées. Le thermalisme, utilisation des eaux à vertu thérapeutique, appartient donc au domaine médical dans le cadre d’une réflexion « scientifique » relatif au pouvoir guérisseur des eaux. Son développement s’inscrit dans l’organisation politique et sociale de la fin de la République et des débuts de l’Empire. Il possède un attrait économique pour la maison impériale. Il renvoie à la conception de l’otium et d’une villégiature souvent luxueuse, au sein d’établissements spécifiques tournés vers la santé du corps et le repos de l’esprit. Il prend forme dans des stations thermales, entités « urbaines » particulières. Il attire une population hétérogène, en quête de guérison et d’un ailleurs salutaire. Il se situe à la marge de la médecine, de la religion et des pratiques superstitieuses. Et si Baïes en fut le parangon exceptionnel, c’est toute l’Italie antique qui connut ce phénomène en l’adaptant aux particularités locales pour répondre aux besoins des hommes et des animaux.
 
Agrégée de Lettres Classiques, Docteur en Lettres et Civilisation de l’Antiquité de l’Université de Provence, ancienne membre de l’École Française de Rome, Marie Guérin-Beauvois est maître de conférences de Latin à l’Université Aix-Marseille et enseigne à l’Institut de Philosophie Comparée (IPC-Paris).