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Antiquité Moyen Âge Époque moderne et contemporaine Recherche simple Recherche combinée
BEFAR326

[Monographie] - Moyen Âge


De la «cité de dieu» au «palais du pape» : les résidences pontificales dans la seconde moitié du XIIIe siècle (1254-1304)

Bibliothèque des Écoles françaises d'Athènes et de Rome 326
Roma: École française de Rome, 2005
ISBN: 2-7283-0729-6
813 p. ill. n&b

Table des matières
Introduction

État: Disponible
Prix: € 160
Par la multiplication des déplacements de la papauté dans la seconde moitié du XIIIe siècle et par l’obligation faite à ses hôtes de lui bâtir de nouvelles résidences, cette période représente un siècle d’or pour les constructions civiles des pontifes. Le présent ouvrage est fondé sur l’étude monographique des onze résidences principales de la papauté (palais et châteaux situés à Rome, dans le Latium et en Ombrie), depuis les plus célèbres, comme les palais du Latran et du Vatican, aux plus méconnus, tel le château de Soriano nel Cimino, et s’appuie sur des textes multiples en partie inédits. Cette double approche permet d’aborder tous les aspects de cette riche floraison dans une double perspective, celle de l’histoire de l’architecture, mais aussi celle de l’histoire tout court, car l’étude des résidences conduit à aborder l’histoire de la cour pontificale, de la curie, de la papauté elle-même. Après l’étude des monuments sont traitées la mise en œuvre des bâtiments, l’étude des diverses parties de la résidence au service de la personne du pape et de l’administration pontificale (depuis les grandes salles jusqu’à la chambre et à la chapelle du pape), la typologie des palais et châteaux et leur insertion dans leur tissu urbain respectif. Enfin est envisagé l’ensemble de l’activité architecturale des pontifes, qui apparaît comme l’expression de l’ambition universelle de l’Église du XIIIe siècle. Pourtant, à cause de l’instabilité des séjours, de la brève durée de nombreux pontificats et des moyens encore limités de la papauté et des communes qui la recevaient, le résultat présente un aspect un peu anarchique, si on le compare au siècle suivant où une grande partie des moyens sera concentrée dans l’élaboration d’un programme cohérent, et l’ambition des pontifes se conclut sur un échec, avec l’attentat d’Anagni. Mais c’est ce qui fait tout l’intérêt de cette période, qu’on peut voir comme un temps d’expérience, de recherche, de tâtonnement, avant les temps de la papauté et du palais d’Avignon.