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![]() Bibliographie analytique de l'Afrique antique
La présente chronique fait suite aux bibliographies parues sous les signatures de J. Desanges et S. Lancel, d’abord dans le Bulletin d’Archéologie Algérienne (I, 1962-1965, à III, 1968, pour les publications des années 1961 à 1966), et ensuite en fascicules séparés (de IV, 1970, pour 1967, à XIX, 1989, pour les années 1984 et 1985). Cette entreprise a été poursuivie, à la demande de J. Desanges et de S. Lancel, par Y. Le Bohec, avec la collaboration de J.-M. Lassère, à partir du fasc. XX, 1991, pour les publications de l'année 1986, jusqu’à XXX, 2001, pour 1996. J.-M. Lassère et Y. Le Bohec ont également publié, en 1998, à l’ÉFR, un volume indépendant, Bibliographie analytique de l’Afrique antique, Index des fascicules I (1962-1963) à XXVII (1993). Puis J. Debergh a rejoint Y. Le Bohec à partir de XXXII, 1998, en 2003 jusqu’à XXXVIII, 2004, en 2011. Ces derniers nous ont associées à la publication des fascicules XXXVII (2003), 2009 et XXXVIII (2004), 2011, puis nous ont demandé d’assurer la publication de la BAAA à partir de 2012 (fasc. XXXIX, 2005). Depuis 2014 (fasc. XLII, 2008), nous avons associé à notre tour Lluís Pons Pujol au titre de collaborateur, et depuis 2017 (fasc. XLV, 2011), l’équipe s’est enrichie de nouveaux collaborateurs, Laurent Callegarin, Mathilde Cazeaux, Elsa Rocca, remplacée cette année par Hernán González Bordas, Thomas Villey et Stéphanie Guédon. Depuis le volume XLVI (2012), 2018, celle-ci fait désormais partie des rédacteurs. Bibliographie analytique de l'Afrique antique LII (2018) Rome: École française de Rome, 2023 ISBN: 978-2-7283-1824-7 Prix: € Version en ligne OpenEdition Books ![]() « Je révise les images… ». Genèse, structure et postérité des "Evangelicae historiae imagines" de Jerónimo Nadal
En 1593 paraît à Anvers le recueil de gravures des Evangelicae historiae imagines. Il est réédité en 1995, assorti d’un vaste ensemble de méditations signées par un certain Jéronimo Nadal, mort quinze ans plus tôt, et qui avait été l’un des plus proches collaborateurs d’Ignace de Loyola, fondateur de la Compagnie de Jésus en 1540. Ces images, produites pour la majorité d’entre elles par les plus célèbres graveurs sur cuivre de leur temps, les frères Wierix, avaient connu une très lente et tumultueuse réalisation depuis le début des années 1560. Leur conception finale révèle l’extrême complexité de leurs enjeux théologiques, exégétiques et esthétiques. Sommet de l’image religieuse et de l’exégèse du récit évangélique dans cette fin du XVIe siècle, les Imagines et les Adnotationes et Meditationes deviendront pour les deux siècles suivants un parangon adapté et transformé de mille manières. Reconstruites ici pour la première fois dans la totalité d’une trajectoire, la genèse, la structure et la postérité de ce recueil de gravures lettrées, légendées et glosées rendent compte du destin de l’image dans le monde du catholicisme post-tridentin, de l’Europe au Mexique et au Pérou, à la Chine et au Japon.
Ralph Dekoninck est professeur d’histoire de l’art à l’Université catholique de Louvain.
Pierre-Antoine Fabre est directeur d’études à l’École des hautes études en sciences sociales. Walter S. Melion est professeur d’histoire de l’art à l’Emory University d’Atlanta. Collection de l'École française de Rome 608 Rome: École française de Rome, 2023 632 p., ill. n/b ISBN: 978-2-7283-1533-8 Prix: € 38 ![]() Version en ligne OpenEdition Books Mélanges de l’École française de Rome. Italie et Méditerranée modernes et contemporaines 135-1 (2023)
Dossier 1 : Des mots pour la peinture, de l’Italie à la France (XVIe-XVIIIe siècles)
Sous la direction de Julia Castiglione, Anna Sconza et Margherita Quaglino Dossier 2 : Les règles des lieux. Espaces, institutions et société dans la ville moderne (XVIe-XVIIIe siècles) Sous la direction de Diego Carnevale, Domenico Cerere et Élodie Oriol Mélanges de l'École française de Rome 135-1 (2023) 240 p., ill. n/b et coul. ISBN: 978-2-7283-1629-8 ISSN: 1123-9891 Prix: € 50 ![]() Version en ligne OpenEdition Books ![]() Protéger, libérer, assujettir. L'expansion territoriale de la commune de Florence au XIVe siècle
Au milieu du XIVe siècle, la commune de Florence, qui ne contrôlait jusqu’alors qu’un petit territoire au-delà des murs de la cité, le contado, réussit à assujettir les six principaux centres urbains voisins : Colle Valdelsa, San Gimignano, Prato, Pistoia, Volterra et San Miniato. Pour mener à bien cet assujettissement, le pouvoir florentin ne pouvait cependant se contenter d’une pure et simple conquête militaire : l’issue en aurait été non seulement incertaine mais surtout très difficile à consolider dans le temps. Car même s’ils n’avaient pas atteint l’importance démographique des grandes cités de la région, les centres convoités étaient parvenus à maintenir leur autonomie depuis plus d’un siècle. Ils avaient par conséquent développé une identité politique et culturelle propre, en vertu de laquelle ils auraient pu, une fois conquis, refuser la soumission et constituer partant des foyers permanents de révolte. D’où la nécessité pour les Florentins d’élaborer des instruments en mesure de légitimer leur domination et d’en assurer ainsi la pérennité. Quels furent les mécanismes explicites et implicites de cette entreprise de légitimation ?
À partir d’une étude approfondie des actes juridiques qui formalisèrent la soumission et du discours produit sur celle-ci par les chroniques contemporaines, cet ouvrage en analyse les ressorts politiques et culturels. Il permet ainsi de comprendre comment et pourquoi cet assujettissement fut paradoxalement pensé comme la condition nécessaire au maintien de la libertas. Solal Abélès est docteur de l’université Paris I-Panthéon-Sorbonne et de l’Università degli Studi de Florence.
Collection de l'École française de Rome 603 Roma: École française de Rome, 2023 352 p., ill. n./b. ISBN: 978-2-7283-1577-2 Prix: € 32 ![]() Version en ligne TORROSSA Version en ligne OpenEdition Books ![]() Transitions funéraires en Occident. Une histoire des relations entre morts et vivants de l’Antiquité à nos jours
Depuis plusieurs décennies, le rapport à la mort et aux morts connaît une véritable mutation dans la société occidentale. Transformations des rites funéraires, notamment sous l’effet de la déchristianisation de l’Occident, diffusion d’un pluralisme religieux, pratiques individuelles en sont les traits les plus marquants. Mais c’est davantage l’acte de mourir, voire la définition même de la mort, qui semblent aujourd’hui changer radicalement.
Cette mutation, profonde, n’est pourtant pas un fait nouveau. Elle n’est que le prolongement d’une autre transformation, plus ancienne, qui a touché l’ensemble du monde occidental dès le XVIIIe siècle, où l’on a commencé à déplacer et éloigner les sépultures à la périphérie des villes. La « transition » – si ce n’est la rupture – qui s’est alors produite en seulement quelques générations est venue bouleverser un régime funéraire qui s’était imposé depuis la fin de l’Antiquité, articulant des espaces destinés aux morts aux lieux sacrés, et faisant cohabiter les vivants et les défunts.
Cet ouvrage vient analyser la manière dont s’est mis en place cet effacement progressif à travers les siècles, en tentant de dresser une histoire longue des rapports entre les vivants et les morts. Guillaume Cuchet est professeur d’histoire contemporaine à l’université Paris Panthéon-Sorbonne.
Nicolas Laubry, ancien directeur des études pour la section Antiquité de l’École française de Rome, est maître de conférences en histoire ancienne à l’université Paris-Est Créteil.
Michel Lauwers est professeur d’histoire du Moyen Âge à l’université Côte d’Azur et directeur adjoint de l’UMR CEPAM.
Collection de l'École française de Rome 613 Roma: École française de Rome, 2023 480 p., ill. n/b et coul. ISBN: 978-2-7283-1800-1 Prix: € 32 ![]() Version en ligne OpenEdition Books
Collection de l'École française de Rome : École française de Rome ISBN: Prix: € État: ???catalogo.dettaglio.stato.??? ![]() Campagnes lombardes du Moyen Âge. L’économie et la société rurales dans la région de Bergame, de Crémone et de Brescia du Xe au XIIIe siècle
Campagnes lombardes du Moyen Âge est une monographie régionale majeure qui a fortement contribué à renouveler le champ de l’histoire économique et sociale de l’Occident latin à l’époque féodale. L’ouvrage écrit une véritable histoire du développement d’une société, celle de la Lombardie, de la construction de son cadre de vie et des rapports sociaux qui en découlent. Il analyse les transformations de son environnement et étudie les fondements matériels de la croissance examinée dans ses aspects agraires. En s’appuyant sur une masse documentaire considérable, il aboutit à des résultats tout à fait remarquables qui permettent notamment de mieux comprendre la maîtrise de l’eau et l’élevage transhumant dans la société féodale.
François MENANT, Professeur émérite à l’École normale supérieure, était un éminent spécialiste de l’histoire économique et sociale de l’Italie médiévale. Avec la préface de Laurent Feller, professeur d’histoire médiévale à l’université Paris 1-Panthéon-Sorbonne. ![]() Gouverner par le hasard. Le tirage au sort des provinces à Rome (IIIe s. av. J.-C.-Ier s. apr. J.-C.)
Le tirage au sort, appelé sors ou sortitio en latin, occupait une place centrale dans la vie de la Rome républicaine et impériale. Très fréquent dans la sphère privée ou dans les sanctuaires oraculaires, il était aussi au cœur du fonctionnement des institutions et servait à sélectionner des citoyens ou à répartir entre eux des fonctions.
Cet ouvrage retrace l’histoire de l’un des tirages au sort les plus cruciaux pour la cité romaine : celui des provinces. Cette sortitio, faite par les consuls et les préteurs, permettait en effet d'attribuer le commandement des armées et les principales tâches juridiques, judiciaires et administratives à Rome et dans l’Empire romain entre les magistrats curules. Elle limitait ainsi les effets délétères de la compétition aristocratique et la corruption. À partir d’un corpus mêlant sources littéraires, épigraphiques, numismatiques et archéologiques, cette étude présente les règles qui encadraient le tirage au sort des provinces (coutumes, lois, sénatus-consultes) et la manière dont ce rituel était effectué et perçu. Plus largement, elle interroge la place et le rôle qui étaient réservés au hasard dans la vie et la culture politiques romaines, et les significations religieuses et sociopolitiques que lui prêtaient les Romains. Julie Bothorel est professeure agrégée (Prag) d’histoire romaine à Sorbonne Université et membre du laboratoire « Antiquité Classique et Tardive » (UMR 8167 « Orient et Méditerranée »).
Collection de l'École française de Rome 604 Rome: École française de Rome, 2023 576 p., ill. n/b ISBN: 978-2-7283-1579-6 Prix: € 36 ![]() Version en ligne TORROSSA Version en ligne OpenEdition Books |