Présentation 
Événements 
Liens 
Nouveautés carrello
À paraître 
Normes éditoriales 
Normes pour les curateurs 
Catalogue carrello
Ressources en ligne 
Distributeurs 
Mailing list 
Contacts 
Votre compte
 
 
English   Italiano
Cart Contents  
Traitement des données personnelles

Nouveautés

Antiquité Moyen Âge Époque moderne et contemporaine Toutes les nouveautés À paraître


CEF 618_GALASSO_9782728316090 copie Serena Galasso

Le droit de compter. Les livres de gestion et de mémoires des femmes (Florence, XVe-XVe siècles)


La société florentine de la fin du Moyen Âge est souvent présentée comme l’une des sociétés patriarcales les plus rigides de l’Italie centro-septentrionale. Les femmes de l’élite marchande notamment, écartées de la succession paternelle et asservies aux stratégies matrimoniales de leurs familles, semblent avoir eu une faible capacité d’agir.

Cet ouvrage vient cependant nuancer cette interprétation grâce à la découverte et à l’analyse d’une documentation jusqu’à présent totalement inexplorée : les livres de gestion et de ricordanze tenus par/pour les femmes du patriciat marchand.

Pendant leur vie matrimoniale et, plus souvent, pendant leur veuvage, les Florentines de l’élite urbaine pouvaient ouvrir des livres privés pour administrer des biens familiaux, surveiller des richesses personnelles et consigner tous les actes utiles à leur gestion. Par le biais de l’écrit, elles négociaient leurs capacités de gestion et leurs rôles au sein de la parenté, protégeaient leurs intérêts en déjouant les normes de la succession patrilinéaire et contribuaient activement à la production de la mémoire familiale.

L’analyse minutieuse de près de 200 livres de comptes révèle ainsi que cette pratique d’enregistrement et de mémoire n’était pas un monopole masculin et permet de renouveler l’historiographie sur les rapports de genre dans les sociétés médiévales et de la Renaissance.

 

Serena Galasso, docteure en histoire médiévale auprès de l’École des hautes études en sciences sociales, est actuellement chercheuse postdoctorale à l’université de Padoue. Ses recherches portent principalement sur les rapports de genre, les pratiques d’écriture et la culture matérielle des sociétés de la fin du Moyen Âge.


Collection de l'École française de Rome 618
Rome: École française de Rome, 2024
576 p., ill. n/b et coul.
ISBN:  978-2-7283-1609-0
Prix: € 
État: À paraître

01_couvPlat1-28mai Christian Mazet, Paolo Tomassini

Un musée pour l’École. La collection d’antiques de l’École française de Rome


À l’automne 1875 naissait officiellement l’École française de Rome, institution de recherche installée au palais Farnèse, destinée à la formation de jeunes historiens et archéologues.
Son premier directeur, Auguste Geffroy (1820-1895), décida alors de constituer une riche collection d’antiques afin d'initier les membres aux sciences de l’Antiquité par la pratique de l’objet archéologique. Vases grecs et étrusques, matériels des premières fouilles de l’École, sculptures et terres cuites d’époque romaine, bas-reliefs et éléments de décors : plus de 300 pièces représentant un large panel des productions matérielles de l’Italie antique furent ainsi patiemment réunies dans l’objectif de fonder un musée didactique, qui ne vit jamais réellement le jour.
 
Près de 150 ans après sa création, cette collection largement inédite est ici présentée pour la première fois. À travers plus de 400 photographies et une soixantaine de dessins originaux, le musée imaginé par Geffroy ouvre enfin ses portes pour devenir réalité.
 
 
Christian Mazet, ancien élève de l’École du Louvre et ancien membre de l’École française de Rome, est archéologue et historien de l’art antique. Spécialiste de la culturelle matérielle de la Méditerranée préclassique, de l’histoire de l’archéologie européenne et des collections d'antiques au XIXe siècle, ses travaux actuels portent principalement sur la cité étrusque de Vulci où il co-dirige une mission archéologique.
 
Paolo Tomassini, archéologue, ancien membre de l’École française de Rome, est actuellement chercheur qualifié à l’université de Namur et professeur invité à l’Université catholique de Louvain. Spécialisé dans l’étude du décor et de l’architecture antiques d’époque romaine, ses travaux portent sur la peinture murale romaine, l’archéologie virtuelle et l’archéologie du bâti. Il mène depuis plusieurs années des fouilles sur le site d’Ostia antica.


Hors collection
Rome: École française de Rome, 2024
200 p., ill. coul.
ISBN:  978-2-7283-1807-0
Prix: € 
État: À paraître

CEF 622_CHANDEZON ET AL_9782728318087 Christophe Chandezon, Bruno D'Andrea, Armelle Gardeisen (dir.) 

Circulations animales et zoogéographie en Méditerranée (Xe s. av. J.-C.-Ier s. ap. J.-C.)


L’histoire des circulations en Méditerranée ancienne s’est longtemps restreinte à celles des hommes et dans le cadre des milieux anthropisés, au détriment des circulations de animaux. L’essor des études animales amène désormais à les intégrer pleinement à cette histoire qui s’insère aussi dans celle des environnements et des sociétés qui les habitent.
 
Au cours du Ier millénaire avant J.-C., des espèces ont régressé sous la pression humaine (lions, éléphants) voire disparu ; d’autres sont arrivées de mondes lointains, comme le paon ou le zébu, parfois introduites par les hommes indépendamment de leur volonté. Les déplacements de troupeaux ont fondé les élevages. Des espèces sauvages ont migré spontanément, comme les criquets. Les animaux se révèlent ainsi sujets autant qu’objets de l’histoire des faunes méditerranéennes.
 
C’est cette variété de circulations animales et la façon dont elles reconfigurent la répartition géographique des espèces dans l’espace méditerranéen que cet ouvrage vient étudier, en proposant la première zoogéographie historique de la Méditerranée ancienne. En mêlant archéologie, archéozoologie, histoire, iconographie et philologie, l’étude des faunes, des bestiaires et des différentes formes de circulations permettent d’interroger les phénomènes d’expansion ou de régression des espèces et l’impact de l’action humaine sur ces mutations.
 
Christophe Chandezon est professeur d'histoire ancienne à l’université Paul-Valéry/Montpellier 3.
 
Bruno D’Andrea, archéologue, est professeur à l’université de Madrid Carlos III.
 
Armelle Gardeisen, archéozoologue, est directrice de recherche au CNRS (UMR 5140, Montpellier).
 
Ouvrage publié en coédition avec l'École française d'Athènes


Collection de l'École française de Rome 622
Rome: École française de Rome, 2024
688 p., ill. couleurs
ISBN:  978-2-7283-1808-7
Prix: € 42
État: À paraître

CEF 621_CASTIGLIONE Julia Castiglione

L’œil expert. Juger la peinture dans la Rome moderne (1580-1630)


Juger les tableaux, évaluer leur qualité, estimer leur prix relève de nos jours d’une expertise spécifique, aux mains d’acteurs lesquels se tournent les salles de ventes, les musées ou les propriétaires de collections. Mais cela n’a pas toujours été le cas. À Rome, au XVIIIe siècle, cette compétence fait en effet l’objet d'une farouche concurrence entre différents groupes qui s’affrontent notamment en vue d’accéder au rôle de conseiller à la cour des grands collectionneurs. Alors qu’émerge progressivement un marché des tableaux et que la circulation des œuvres s’amplifie, savoir estimer leur valeur devient une qualité essentielle. Si l’évaluation du prix est traditionnellement un rôle dévolu aux peintres, qui s’estiment les uns les autres au sein de leur corporation, l’émergence de critères commerciaux nouveaux tend à saper l’autorité de la profession en matière de jugement.
 
Cet ouvrage s’intéresse au processus de captation de cette expertise, qui se détache du savoir-faire des peintres au profit de courtisans spécialisés dans le conseil en matière de peinture. À la croisée de l’histoire, de l’histoire de l’art et de la littérature, il vient analyser, à travers l’exemple romain, la manière dont le jugement artistique s’est formalisé dans l'histoire, en se détachant de la pratique pour reconfigurer les critères de valeur et d’appréciation des œuvres d’art.
 
Julia Castiglione, docteure en études italiennes, agrégée, ancienne élève de l’ENS de Lyon, est chercheuse associée au Centre interuniversitaire de recherche sur la Renaissance italienne de la Sorbonne nouvelle.


Collection de l'École française de Rome 621
Rome: École française de Rome, 2024
352 p., ill. coul. et n/b
ISBN:  978-2-7283-1664-9
Prix: € 
État: À paraître

CEF 619_METROPOLES Dominique Rivière, et alii (dir.) 

Les métropoles d’Europe du Sud à l’épreuve des crises du XXIe siècle


Crise des « subprimes » (2008), crise « des migrants » (2015), crise sanitaire (2020-2021)… Le début du XXIe siècle a été ébranlé de secousses majeures qui ont révélé les fragilités à l’œuvre et accéléré les mutations. Certains territoires, plus que d’autres, ont été particulièrement affectés par ces crises, à l’image des grandes villes d’Europe du Sud touchées de plein fouet par l’austérité économique et financière, dans un contexte de blocage de la dynamique d’intégration européenne.
Par une approche comparative et pluriscalaire, cet ouvrage propose une grille de lecture innovante des métropoles d’Europe du Sud comme observatoire privilégié de l’adaptation aux crises contemporaines. À travers de nombreuses études de cas portant sur des territoires variés (Athènes, Rome, Naples, Milan, Barcelone, Madrid, Valence, Catane …), il offre un point de vue utile pour aborder la notion de crise et les grandes thématiques contemporaines : politiques de régénération urbaine et culturelle, action publique et mobilisations citoyennes, logement et économie des plateformes touristiques, innovation sociale et vulnérabilité urbaines, migrations et accueil.
Une synthèse richement illustrée qui vient contribuer au débat plus général sur les métropoles et le processus de métropolisation.
 
Dominique Rivière est professeure de géographie à l’université Paris Cité.


Collection de l'École française de Rome 619
Rome: École française de Rome, 2024
368 p., ill. coul. et n/b
ISBN:  978-2-7283-1810-0
Prix: € 32
État: À paraître

CEF_616_Couverture-FB Bruno Bonomo, Charles Davoine, Cécile Troadec (dir.) 

Reconstruire Rome. La restauration comme politique urbaine, de l’Antiquité à nos jours


Partout dans Rome, les monuments sont couverts d’inscriptions, antiques ou modernes, qui ne rapportent pas uniquement le nom de leur constructeur, mais célèbrent leur restauration. Les empereurs romains, les dirigeants de la Commune au XIIe siècle, les papes de la Renaissance ou encore Mussolini au XXe siècle se sont souvent présentés comme les protecteurs d’un patrimoine ancien et ont fait de la restauration urbaine l’un des fondements de leur légitimité, quand bien même ils modernisaient la ville. En effet, toute l’histoire de l’urbanisme romain peut être interrogée sous l’angle du lien qui unit reconstruction matérielle de la ville, identité romaine et restauration d’un ordre politique.


Cet ouvrage collectif réunit seize contributions d’historiennes et historiens, archéologues, spécialistes de la littérature latine et historiennes et historiens de l’art, qui mettent en lumière l’impératif politique de la restauration à différentes époques et différentes échelles, du monument ou du quartier à l’espace urbain dans son ensemble. De l’Antiquité aux premières années du XXIe siècle, les notions de restauration ou de reconstruction se révèlent alors à la fois comme un moteur de l’urbanisme romain, un programme politique des pouvoirs publics et un idéal partagé ou contesté par les différents acteurs de la ville.

 
Bruno Bonomo enseigne l’histoire contemporaine au département SARAS (Storia, Antropologia, Religioni, Arte, Spettacolo) de la Sapienza Università di Roma.
 
Charles Davoine est maître de conférences en histoire romaine à l’université Toulouse Jean Jaurès.
 
Cécile Troadec, docteure en histoire médiévale et ancienne membre de l’École française de Rome, est professeure agrégée d’histoire.


Collection de l'École française de Rome 616
Rome: École française de Rome, 2024
520 p., ill. coul. et n/b
ISBN:  978-2-7283- 1813-1
Prix: € 36
État: À paraître