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![]() Image et droit. Du ius imaginis au droit à l’image
Ce livre est issu d’une série de trois colloques à l’École française de Rome qui entendait non pas revenir sur les représentations de la justice, mais s’interroger sur l’usage anthropologique des images juridiques, en partant du fondement antique jusqu’à la période récente où celui-ci est largement relu, commenté et exploité : que signifie avoir droit à l’image ? Comment les enjeux religieux fondent-ils une partie du droit des images depuis l’Antiquité jusqu’à la période moderne ? Quelle place ont les images non seulement dans la production juridique de l’époque moderne et contemporaine, mais également dans l’économie du texte juridique ? Les débats théologiques sur la licéité des images, qui occupent une place historique majeure dans cette réflexion, donnent-ils naissance à une jurisprudence particulière sur les usages ? Naïma Ghermani est maîtresse de conférences à l’université de Grenoble-Alpes. Elle a publié en 2009 Le prince et son portrait. Incarner le pouvoir dans l’Allemagne du XVIe siècle (Presses Universitaires de Rennes). Son habilitation à diriger des recherches (HDR) intitulée « Nous pauvres exilés ». Généalogie du droit d’asile au XVIIe siècle paraîtra prochainement aux Presses universitaires de France. Collection de l'École française de Rome 599 Roma: École française de Rome, 2022 428 p., ill. n/b et coul. ISBN: 978-2-7283-1561-1 papier - 978-2-7283-1562-8 en ligne Prix: € 32 ![]() Version en ligne OpenEdition Books Mélanges de l'École française de Rome. Antiquité 134-1 (2022)
Mise en vente : septembre 2022.
Mélanges de l'École française de Rome 134-1 (2022) 298 p., ill. n/b et coul. ISBN: 978-2-7283-1567-3 ISSN: 0223-5102 Prix: € 50 ![]() Version en ligne journals.openedition.org ![]() De la dictature à l’état d’exception
Cet ouvrage collectif naît d’abord d’un contexte. À une époque où les crises s’enchaînent au point de paraître permanentes, les législations d’urgence et les mesures dérogatoires connaissent une expansion telle que l’exception semble devenir la règle. Pourtant, le concept même d’état d’exception ne va pas de soi et alimente, dans le champ académique, de nombreux débats. Ne masque-t-il pas, derrière le sentiment partagé de quitter un monde politique et constitutionnel stabilisé, des situations juridiques très différentes ? Ce faisant, ne nous rend-il pas, paradoxalement, impuissants à penser le monde qui vient ? Marie Goupy est maîtresse de conférences à l’Institut catholique de Paris et chercheuse associée au LLCP-Paris 8. Ses recherches en philosophie politique et en philosophie du droit portent sur l’état d’exception et les pouvoirs de crise du XVIIIe au XXe siècle. Yann Rivière est directeur d’études à l’École des hautes études en sciences sociales où il enseigne l’histoire sociale, politique et juridique de la Rome antique. Il a notamment publié une Histoire du droit pénal romain de Romulus à Justinien (2021) qui a reçu le Prix Charles Aubert-Droit décerné par l’Académie des Sciences morales et politiques. |