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À paraître

BEFAR_413_plat_1

Léguer sans fils, hériter sans père. Transmission et légitimation du pouvoir chez les cardinaux du Quattrocento


Les cardinaux se conforment de plus en plus au Quattrocento à un mode de vie princier, dans lequel l’hérédité est la règle. Toutefois, ils sont soumis au célibat ecclésiastique qui leur interdit de transmettre leurs pouvoirs et leurs richesses à d’éventuels enfants. En outre, le patrimoine qu’ils se constituent est principalement composé de dignités, de bénéfices et de biens de l’Église qui sont en théorie inaliénables.
Face à cette tension, les sénateurs de l’Église parviennent à contourner la norme en mettant en place des stratégies de transmission élaborées. Ils héritent bien souvent du cardinalat et de biens ecclésiastiques d’un de leurs parents et réussissent à les léguer à leur tour. À l’inverse, les aspirants à la pourpre et les nouveaux venus dans le Sacré Collège s’appuient, lorsqu’ils en ont l’occasion, sur ces relations de parenté pour légitimer leur position sociale.
Ces successions de cardinaux appartenant à la même famille aboutissent à la création de dynasties cardinalices qui se multiplient à partir de la seconde moitié du XVe siècle. La figure du cardinal lignager connaît alors son apogée avant de s’éclipser largement avec la réforme tridentine.
 
Pierre-Bénigne Dufouleur est agrégé d'histoire et docteur en études médiévales (Sorbonne Université). Il est ancien membre de l'École française de Rome et actuellement fellow de la Villa I Tatti de Florence (The Harvard University Center for Italian Renaissance Studies).


Bibliothèque des Écoles françaises d'Athènes et de Rome 413
Rome: École française de Rome, 2024
680 p., ill. coul. et n/b
ISBN:  978-2-7283-1623-6
Prix: € 38
État: À paraître

Mélanges de l’École française de Rome Moyen Âge 136-1 (2024)


Dalla Res privata ai patrimoni pubblici altomedievali Cinque studi e una discussione
Sous la direction de Vito Loré
 
Comunità e testo in Italia tra XI e XIV secolo
Sous la direction de Angela Cossu
 
Transcrire l’oralité politique
Sous la direction de Carole Mabboux et Chloé Tardivel


Mélanges de l'École française de Rome Moyen Âge 136-1 (2024)
280 p., ill. coul.
ISBN:  978-2-7283-1819-3
ISSN:  1123-9883
Prix: € 50
État: À paraître

Mélanges de l’École française de Rome Antiquité 136-1 (2024)


Studi su Ostia e Portus: settimo seminario
Sous la direction de Maria Letizia Caldelli, Alessandro D’Alessio, Nicolas Laubry, Fausto Zevi

Varia


Mélanges de l'École française de Rome Antiquité 136-1 (2024)
304 p., ill. coul.
ISBN:  978-2-7283-1817-9
ISSN:  0223-5102
Prix: € 50
État: À paraître

CEF 618_GALASSO_9782728316090 copie Serena Galasso

Le droit de compter. Les livres de gestion et de mémoires des femmes (Florence, XVe-XVe siècles)


La société florentine de la fin du Moyen Âge est souvent présentée comme l’une des sociétés patriarcales les plus rigides de l’Italie centro-septentrionale. Les femmes de l’élite marchande notamment, écartées de la succession paternelle et asservies aux stratégies matrimoniales de leurs familles, semblent avoir eu une faible capacité d’agir.

Cet ouvrage vient cependant nuancer cette interprétation grâce à la découverte et à l’analyse d’une documentation jusqu’à présent totalement inexplorée : les livres de gestion et de ricordanze tenus par/pour les femmes du patriciat marchand.

Pendant leur vie matrimoniale et, plus souvent, pendant leur veuvage, les Florentines de l’élite urbaine pouvaient ouvrir des livres privés pour administrer des biens familiaux, surveiller des richesses personnelles et consigner tous les actes utiles à leur gestion. Par le biais de l’écrit, elles négociaient leurs capacités de gestion et leurs rôles au sein de la parenté, protégeaient leurs intérêts en déjouant les normes de la succession patrilinéaire et contribuaient activement à la production de la mémoire familiale.

L’analyse minutieuse de près de 200 livres de comptes révèle ainsi que cette pratique d’enregistrement et de mémoire n’était pas un monopole masculin et permet de renouveler l’historiographie sur les rapports de genre dans les sociétés médiévales et de la Renaissance.
 
Serena Galasso, docteure en histoire médiévale auprès de l’École des hautes études en sciences sociales, est actuellement chercheuse postdoctorale à l’université de Padoue. Ses recherches portent principalement sur les rapports de genre, les pratiques d’écriture et la culture matérielle des sociétés de la fin du Moyen Âge.


Collection de l'École française de Rome 618
Rome: École française de Rome, 2024
588 p., ill. n/b et coul.
ISBN:  978-2-7283-1609-0
Prix: € 
État: À paraître

01_couvPlat1-28mai Christian Mazet, Paolo Tomassini

Un musée pour l’École. La collection d’antiques de l’École française de Rome


À l’automne 1875 naissait officiellement l’École française de Rome, institution de recherche installée au palais Farnèse, destinée à la formation de jeunes historiens et archéologues.
Son premier directeur, Auguste Geffroy (1820-1895), décida alors de constituer une riche collection d’antiques afin d'initier les membres aux sciences de l’Antiquité par la pratique de l’objet archéologique. Vases grecs et étrusques, matériels des premières fouilles de l’École, sculptures et terres cuites d’époque romaine, bas-reliefs et éléments de décors : plus de 300 pièces représentant un large panel des productions matérielles de l’Italie antique furent ainsi patiemment réunies dans l’objectif de fonder un musée didactique, qui ne vit jamais réellement le jour.
 
Près de 150 ans après sa création, cette collection largement inédite est ici présentée pour la première fois. À travers plus de 400 photographies et une soixantaine de dessins originaux, le musée imaginé par Geffroy ouvre enfin ses portes pour devenir réalité.
 
Christian Mazet, ancien élève de l’École du Louvre et ancien membre de l’École française de Rome, est archéologue et historien de l’art antique. Spécialiste de la culturelle matérielle de la Méditerranée préclassique, de l’histoire de l’archéologie européenne et des collections d'antiques au XIXe siècle, ses travaux actuels portent principalement sur la cité étrusque de Vulci où il co-dirige une mission archéologique.
 
Paolo Tomassini, archéologue, ancien membre de l’École française de Rome, est actuellement chercheur qualifié à l’université de Namur et professeur invité à l’Université catholique de Louvain. Spécialisé dans l’étude du décor et de l’architecture antiques d’époque romaine, ses travaux portent sur la peinture murale romaine, l’archéologie virtuelle et l’archéologie du bâti. Il mène depuis plusieurs années des fouilles sur le site d’Ostia antica.


Hors collection
Rome: École française de Rome, 2024
208 p., ill. coul.
ISBN:  978-2-7283-1807-0
Prix: € 
État: À paraître