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Novità editoriali
Mélanges de l’École française de Rome Moyen Âge 136-1 (2024)
Dalla Res privata ai patrimoni pubblici altomedievali Cinque studi e una discussione
Sous la direction de Vito Loré Comunità e testo in Italia tra XI e XIV secolo
Sous la direction de Angela Cossu Transcrire l’oralité politique
Sous la direction de Carole Mabboux et Chloé Tardivel Mélanges de l'École française de Rome Moyen Âge 136-1 (2024) 280 p., ill. coul. ISBN: 978-2-7283-1819-3 ISSN: 1123-9883 Prezzo: € 50 Stato: Prossima pubblicazione Mélanges de l’École française de Rome Antiquité 136-1 (2024)
Studi su Ostia e Portus: settimo seminario
Sous la direction de Maria Letizia Caldelli, Alessandro D’Alessio, Nicolas Laubry, Fausto Zevi Varia
Mélanges de l'École française de Rome Antiquité 136-1 (2024) 304 p., ill. coul. ISBN: 978-2-7283-1817-9 ISSN: 0223-5102 Prezzo: € 50 Stato: Prossima pubblicazione
Serena Galasso Le droit de compter. Les livres de gestion et de mémoires des femmes (Florence, XVe-XVe siècles)
La société florentine de la fin du Moyen Âge est souvent présentée comme l’une des sociétés patriarcales les plus rigides de l’Italie centro-septentrionale. Les femmes de l’élite marchande notamment, écartées de la succession paternelle et asservies aux stratégies matrimoniales de leurs familles, semblent avoir eu une faible capacité d’agir.
Cet ouvrage vient cependant nuancer cette interprétation grâce à la découverte et à l’analyse d’une documentation jusqu’à présent totalement inexplorée : les livres de gestion et de ricordanze tenus par/pour les femmes du patriciat marchand. Pendant leur vie matrimoniale et, plus souvent, pendant leur veuvage, les Florentines de l’élite urbaine pouvaient ouvrir des livres privés pour administrer des biens familiaux, surveiller des richesses personnelles et consigner tous les actes utiles à leur gestion. Par le biais de l’écrit, elles négociaient leurs capacités de gestion et leurs rôles au sein de la parenté, protégeaient leurs intérêts en déjouant les normes de la succession patrilinéaire et contribuaient activement à la production de la mémoire familiale. L’analyse minutieuse de près de 200 livres de comptes révèle ainsi que cette pratique d’enregistrement et de mémoire n’était pas un monopole masculin et permet de renouveler l’historiographie sur les rapports de genre dans les sociétés médiévales et de la Renaissance. Serena Galasso, docteure en histoire médiévale auprès de l’École des hautes études en sciences sociales, est actuellement chercheuse postdoctorale à l’université de Padoue. Ses recherches portent principalement sur les rapports de genre, les pratiques d’écriture et la culture matérielle des sociétés de la fin du Moyen Âge.
Collection de l'École française de Rome 618 Rome: École française de Rome, 2024 588 p., ill. n/b et coul. ISBN: 978-2-7283-1609-0 Prezzo: € Stato: Prossima pubblicazione
Christian Mazet, Paolo Tomassini Un musée pour l’École. La collection d’antiques de l’École française de Rome
À l’automne 1875 naissait officiellement l’École française de Rome, institution de recherche installée au palais Farnèse, destinée à la formation de jeunes historiens et archéologues.
Son premier directeur, Auguste Geffroy (1820-1895), décida alors de constituer une riche collection d’antiques afin d'initier les membres aux sciences de l’Antiquité par la pratique de l’objet archéologique. Vases grecs et étrusques, matériels des premières fouilles de l’École, sculptures et terres cuites d’époque romaine, bas-reliefs et éléments de décors : plus de 300 pièces représentant un large panel des productions matérielles de l’Italie antique furent ainsi patiemment réunies dans l’objectif de fonder un musée didactique, qui ne vit jamais réellement le jour.
Près de 150 ans après sa création, cette collection largement inédite est ici présentée pour la première fois. À travers plus de 400 photographies et une soixantaine de dessins originaux, le musée imaginé par Geffroy ouvre enfin ses portes pour devenir réalité.
Christian Mazet, ancien élève de l’École du Louvre et ancien membre de l’École française de Rome, est archéologue et historien de l’art antique. Spécialiste de la culturelle matérielle de la Méditerranée préclassique, de l’histoire de l’archéologie européenne et des collections d'antiques au XIXe siècle, ses travaux actuels portent principalement sur la cité étrusque de Vulci où il co-dirige une mission archéologique.
Paolo Tomassini, archéologue, ancien membre de l’École française de Rome, est actuellement chercheur qualifié à l’université de Namur et professeur invité à l’Université catholique de Louvain. Spécialisé dans l’étude du décor et de l’architecture antiques d’époque romaine, ses travaux portent sur la peinture murale romaine, l’archéologie virtuelle et l’archéologie du bâti. Il mène depuis plusieurs années des fouilles sur le site d’Ostia antica.
Hors collection Rome: École française de Rome, 2024 208 p., ill. coul. ISBN: 978-2-7283-1807-0 Prezzo: € Stato: Prossima pubblicazione
Christophe Chandezon, Bruno D'Andrea, Armelle Gardeisen (a cura di) Circulations animales et zoogéographie en Méditerranée (Xe s. av. J.-C.-Ier s. ap. J.-C.)
L’histoire des circulations en Méditerranée ancienne s’est longtemps restreinte à celles des hommes et dans le cadre des milieux anthropisés, au détriment des circulations des animaux. L’essor des études animales amène désormais à les intégrer pleinement à cette histoire qui s’insère aussi dans celle des environnements et des sociétés qui les habitent.
Au cours du Ier millénaire av. J.-C., des espèces ont régressé sous la pression humaine (lions, éléphants), voire disparu ; d’autres sont arrivées de mondes lointains, comme le paon ou le zébu, parfois introduites par les hommes indépendamment de leur volonté. L’élevage repose largement sur les déplacements de troupeaux. Des espèces sauvages ont migré spontanément, comme les criquets. Les animaux se révèlent ainsi sujets autant qu’objets d’une histoire globale des faunes méditerranéennes. C’est cette variété de circulations animales et la façon dont elles reconfigurent la répartition géographique des espèces dans l’espace méditerranéen que cet ouvrage vient étudier, en proposant la première zoogéographie historique de la Méditerranée ancienne. En mêlant archéologie, archéozoologie, histoire, iconographie et philologie, l’étude des faunes, des bestiaires et des différentes formes de circulations permet d’interroger les phénomènes d’expansion ou de régression des espèces et l’impact de l’action humaine sur ces mutations. Christophe Chandezon est professeur d'histoire ancienne à l’université Paul-Valéry Montpellier 3 et membre de l’UMR 5140.
Ancien membre de l’École française de Rome, Bruno D’Andrea est professeur à l’université Carlos III de Madrid dans le cadre du programme Ramón y Cajal.
Armelle Gardeisen est archéozoologue, directrice de recherche au CNRS. Ses recherches portent sur les relations complexes entre les animaux et les sociétés du Néolithique à la fin de l’âge du Fer en Méditerranée.
Ouvrage publié en coédition avec l’École française d'Athènes
Collection de l'École française de Rome 622 Rome: École française de Rome, 2024 680 p., ill. couleurs ISBN: 978-2-7283-1808-7 Prezzo: € 42 Stato: Prossima pubblicazione
Julia Castiglione L’œil expert. Juger la peinture dans la Rome moderne (1580-1630)
Juger les tableaux – évaluer leur qualité, estimer leur prix – relève de nos jours d’une expertise spécifique, aux mains d’acteurs lesquels se tournent les salles de ventes, les musées ou les propriétaires de collections. Mais cela n’a pas toujours été le cas. À Rome, au XVIIIe siècle, cette compétence fait en effet l’objet d'une farouche concurrence entre différents groupes qui s’affrontent notamment en vue d’accéder au statut de conseiller à la cour des grands collectionneurs. Alors qu’émerge progressivement un marché des tableaux et que la circulation des œuvres s’amplifie, savoir mesurer leur valeur devient une qualité essentielle. Si l’évaluation du prix est traditionnellement un rôle dévolu aux peintres, qui s’estiment les uns les autres au sein de leur corporation, l’émergence de critères commerciaux nouveaux tend à saper l’autorité de la profession en matière de jugement.
Cet ouvrage s’intéresse au processus de captation de cette expertise, qui se détache du savoir-faire des peintres au profit de courtisans spécialisés dans le conseil en matière de peinture. À la croisée de l’histoire, de l’histoire de l’art et de la littérature, il vient analyser, à travers l’exemple romain, la manière dont le jugement artistique s’est formalisé dans l'histoire, en s’éloignant de la pratique pour reconfigurer les critères de valeur et d’appréciation des œuvres d’art.
Julia Castiglione, docteure en études italiennes, agrégée, ancienne élève de l’ENS de Lyon, est chercheuse associée au Centre interuniversitaire de recherche sur la Renaissance italienne de la Sorbonne nouvelle.
Collection de l'École française de Rome 621 Rome: École française de Rome, 2024 328 p., ill. coul. et n/b ISBN: 978-2-7283-1664-9 Prezzo: € 28 Stato: Prossima pubblicazione |