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Novità editoriali
![]() Exil, asile : du droit aux pratiques (XVIe-XIXe siècle)
D’où vient la reconnaissance de l’asile et quels effets ont eu sur les plans juridique et administratif les vagues d’exil qui se sont succédé en Europe, du temps des guerres de Religion à celui des nations du XIXe siècle ? Pour répondre à cette question, il fallait que l’histoire du droit et celle des idées se combinent avec l’examen des parcours d’individus confrontés à l’attitude de protection ou de surveillance des autorités de divers États. Aux expériences de Venise à l’époque moderne et de l’exil protestant depuis la Hongrie ou vers les Amériques en passant par les pays du Refuge européen font écho les ajustements politiques issus de la Révolution et les réponses données au siècle suivant en France ou dans la péninsule italienne. Quatre sections structurent l’ouvrage. L’asile devient à partir du XVIe siècle une forme juridique qui se détache peu à peu de l’Église. Les expériences d’exil ponctuent une quête de liberté et de tolérance religieuse. Les exilés accueillis ou refusés se transforment en enjeux de stratégies internationales des États européens. Enfin, le XIXe siècle donne un contenu effectif à l’asile sans que le droit d’asile soit reconnu et pratiqué de façon universelle, laissant place à des modes de surveillance et de contrôle de plus en plus affinés.
Gilles Bertrand est professeur d’histoire moderne à l’Université Grenoble Alpes, membre honoraire de l’IUF. Ses thèmes de prédilection sont l’histoire de Venise, les dynamiques culturelles entre la France et l’Italie et les voyages en Europe à l’époque moderne, surtout entre la fin du XVIIe et le début du XIXe siècle. Catherine Brice est professeure d’histoire contemporaine à l’Université Paris-Est Créteil, membre honoraire de l’IUF et fellow de l’Institut Convergences Migrations. Elle travaille sur l’Italie du XIXe siècle et plus particulièrement sur les aspects économiques de l’exil politique (séquestres, confiscations, patrimoines en temps de révolutions et de guerres). Mario Infelise est professeur d’histoire moderne à l’Université Ca’ Foscari de Venise. Il a travaillé sur l’histoire du livre, de la censure et des réseaux d’information en Europe entre le XVe et le XVIIIe siècle. Collection de l'École française de Rome 594 Roma: École française de Rome, 2022 552 p. ISBN: 978-2-7283-1555-0 Prezzo: € 29 ![]() Versione on line OpenEdition Books ![]() Emperors and Imperial Discourse in Italy, c. 1300-1500. New Perspectives
Describing the Holy Roman Empire after 1250 as a hopeless dream or an empty formula only Roman in name, historians have long minimized the impact of the imperial presence in late-medieval Italy. The nationalist historiography, on which we still largely depend, presented the Empire as alien to the very essence of humanism and modernity. Associating humanism with republicanism, scholars silently suggested that the belief in the peace-bringing emperor faded away as the Renaissance unfolded. No real humanist, so it was believed, could genuinely support the medieval construct that was the Holy Roman Empire.
Anne Huijbers wrote her dissertation at Radboud University Nijmegen. Between 2016 and 2018 she stayed at the École française de Rome with a Rubicon Fellowship of the Netherlands Organisation for Scientific Research. Collection de l'École française de Rome 592 Roma: École française de Rome, 2022 368 p. ISBN: 978-2-7283-1563-5 papier -978-2-7283-1564-2 en ligne Prezzo: € 32 ![]() Versione on line OpenEdition Books ![]() « L’espoir quotidien ». Culture et imaginaires socialistes en France et en Italie (1944-1949)
En reconstituant les cultures et les imaginaires des militants socialistes français et italiens, cet ouvrage entend réfléchir aux motivations de l’adhésion idéologique et aux déterminants de l’agir politique. Mouvantes, les cultures socialistes sont ouvertes à de nombreuses influences : on peut ainsi mettre en évidence des superpositions avec les cultures catholiques, radicales ou communistes. Étudier une période brève permet en outre de travailler à l’intersection de différentes échelles – locale, nationale, internationale – et de décrire la diversité des représentations du monde qui voisinent au sein des deux partis, les rituels qui permettent de les exprimer, le rapport au temps et les pratiques politiques jugées légitimes.Il s’agit également de contribuer à l’histoire du socialisme européen au sortir de la Seconde Guerre mondiale et d’expliquer ses déchirements. « Maîtres de l’heure », selon les mots de Léon Blum, les partis socialistes d’Europe occidentale participent à la plupart des gouvernements d’union nationale qui suivent la Libération et inspirent certaines des réformes les plus emblématiques de la période. Mais, très vite, ils se trouvent englués dans la guerre froide naissante, à la recherche d’une hypothétique troisième voie qui peine à se dessiner et ils sont contraints à des choix tranchés qui provoquent, en France comme en Italie, tensions, rancœurs et scissions. Virgile Cirefice est agrégé et docteur en histoire, ancien élève de l’ENS de Lyon et membre de l’École française de Rome. Il travaille sur l’histoire politique et culturelle de l’Italie et de la France contemporaines. Bibliothèque des Écoles françaises d'Athènes et de Rome 396 Roma: École française de Rome, 2022 590 p., ill. n/b et coul., ISBN: 978-2-7283-1549-9 Prezzo: € 35 ![]() Versione on line TORROSSA Versione on line OpenEdition Books ![]() Tripoli coloniale : histoire sociale et économique d’une ville sous domination italienne
À la croisée de l’histoire urbaine, de l’histoire de la colonisation et de l’histoire économique et sociale, cet ouvrage étudie la croissance de la ville de Tripoli en Libye pendant la colonisation italienne de 1911 à 1943. Fondé sur l’exploitation d’une importante masse archivistique et documentaire en grande partie inédite et conservée en Libye, il se propose d’analyser les facteurs économiques et politiques de cette évolution et d’en observer les effets sociaux et politiques. La transformation de Tripoli est en effet concomitante de son poids démographique croissant, faisant de la répartition de la population en fonction des catégories sociales et ethniques un des enjeux centraux du pouvoir colonial. À travers le cas de Tripoli, il s’agit ainsi de procéder à une analyse fine des modes de domination coloniale italiens et de contribuer à une nouvelle histoire de l’État italien par le biais de son outre-mer. François Dumasy est maître de conférences en histoire contemporaine à l’Institut d’études politiques d’Aix-en-Provence. Il a été élève de l’École normale supérieure, agrégé d’histoire et directeur des études pour les époques modernes et contemporaines de l’École française de Rome.
François Dumasy est maître de conférences en histoire contemporaine l’institut d’études politiques d’Aix-en-Provence. Il a été élève de l’École normale supérieure, agrégé d’histoire et directeur des études pour les époques modernes et contemporaines de l’École française de Rome. Bibliothèque des Écoles françaises d'Athènes et de Rome 394 Roma: École française de Rome, 2022 610 p., ill. n/b et coul. ISBN: 978-2-7283-1511-6 Prezzo: € 35 ![]() Versione on line TORROSSA Versione on line OpenEdition Books Mort et pleurs rituels. De la lamentation funèbre antique à la plainte de Marie
Hors collection : École française de Rome ISBN: 978-2-7132-2900-8 Prezzo: € ![]() Ippocrate e gli altri
Indagare ‘Ippocrate’, la sua gestazione, la sua vitalità, significa allargare lo sguardo su ciò che lo ha preceduto e accompagnato, in Grecia e nelle culture circonvicine, su un mondo mediterraneo che è luogo di scambio di idee in forma di opere letterarie o di ‘scienza’, di filosofia, religione e magia, di antropologia e politica, diritto ed economia, secondo precisi meccanismi di diffusione dei testi, la loro geografia, il consolidarsi in corpora e canoni. A quella che chiamiamo ‘medicina ippocratica’ spetta, così, il posto d’onore per chi miri alla comprensione del fertilissimo ambiente del quinto e quarto secolo a.C., un ambiente ‘scientifico’, storico, letterario, filosofico. E ad essere illuminato da una migliore conoscenza di quel paradigma medico è anche il più vasto contesto sociale e culturale del mondo greco, un percorso che ha attraversato la storia dell’Occidente: gli sforzi che gli ippocratici hanno compiuto per la conoscenza del corpo umano, della sua struttura, funzionamento, interconnessione e della sua relazione con l’ambiente esterno, ebbero sull’intero edificio del sapere antico un impatto che sarebbe stato duraturo, e avrebbe inciso in profondità. Dal Sedicesimo Colloquio Internazionale Ippocratico, un volume che ribadisce la vivacità e la ricchezza degli studi ippocratici.
Daniela Manetti, già professore di Filologia Classica all’Università di Firenze, ha lavorato a lungo, anche come editrice, su testi medici greci sia di Ippocrate e Galeno sia di tradizione papiracea, indagando i rapporti fra medicina, filosofia e altre forme di sapere.
Lorenzo Perilli, professore di Filologia Classica all’Università di Roma Tor Vergata e Direttore del Centro Studi “Forme del sapere nel mondo antico", si occupa di medicina, filosofia e scienza greca antica, di critica del testo e di digital humanities.
Amneris Roselli, già professore di Filologia Classica all’ Università di Napoli L'Orientale, è editrice e specialista di testi medici e scientifici greci e latini. Molti dei suoi contributi sono oggi lavori di riferimento per autori come Ippocrate e Galeno. Collection de l'École française de Rome 590 Roma: École française de Rome, 2022 560 p. ISBN: 978-2-7283-1505-5 Prezzo: € 48 ![]() Versione on line OpenEdition Books ![]() Quis deum ? L'expression plastique des idéologies politiques et religieuses à Rome à la fin de la République et au début du Principat
L’ouvrage s’intéresse aux décors romains publics et privés et notamment aux rapports qu’ils entretiennent entre eux dans la période de la « révolution romaine ». Après s’être interrogé sur la nouvelle sémantisation dont fait l’objet l’architecture à l’époque hellénistique et sur la signification des nouveaux thèmes décoratifs qui lui sont liés, l’auteur propose des analyses nouvelles sur les ensembles monumentaux construits à Rome à la fin de la République puis à l’époque d’Auguste, ainsi que sur les décors privés contemporains, notamment à propos de la signification du « deuxième style pompéien » et de l’émergence du « troisième style ». Tant pour la fin de l’époque républicaine que pour la période augustéenne, le rôle central joué par le théâtre est souligné. L’intervention des écrivains dans ce vaste renouvellement des formes est constamment mis en valeur (Cicéron, Varron, Virgile, entre autres), et l’ouvrage se conclut par une réflexion sur l’art romain et surtout son goût pour les décors énigmatiques (dans le domaine privé) ou polysémiques (dans le domaine public).
Gilles Sauron, ancien élève de l’École normale supérieure, ancien membre de l’École française de Rome, a enseigné à l’université Michel de Montaigne – Bordeaux III (1980- 1984), à l’université de Bourgogne (1984-2002) et a fini sa carrière comme titulaire de la chaire d’archéologie romaine et d’histoire de l’art romain à Sorbonne Université (2003- 2018). Il a été président de la Société française d’Archéologie Classique en 1997, de la Société des Études Latines en 2002, de l’Association des Professeurs d’Archéologie et d’Histoire de l’Art des Universités en 2005-2006. Il est membre de la Section d’Histoire et archéologie des civilisations antiques du Comité des Travaux Historiques et Scientifiques depuis 2000, et a été membre du Conseil scientifique de l’INRAP de 2004 à 2010. Il participe au Comité de direction de la Revue archéologique et au comité scientifique de la collection Misura e Spazio de l’Institut de topographie antique de La Sapienza – Università di Roma. Auteur de différents essais sur l’art romain, il fonde ses analyses sur une confrontation entre les sources textuelles, la tradition iconographique et les ensembles monumentaux légués par l’Antiquité, et s’intéresse particulièrement à la sémantique architecturale, au symbolisme ornemental et aux rapports de formes et de significations entre les décors publics et les décors privés des Romains
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