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Antiquité Moyen Âge Époque moderne et contemporaine Recherche simple Recherche combinée
BEFAR369

[Monographie] - Moyen Âge


L’Occident au miroir de l’Orient chrétien : Cilicie, Syrie, Palestine et Égypte (XIIe-XIVe siècle)

Bibliothèque des Écoles françaises d'Athènes et de Rome 369
Roma: École française de Rome, 2015
ISBN: 978-2-7283-1121-7
581 p., 2 pl. coul.




Version en ligne TORROSSA

Introduction

État: Disponible
Prix: € 40
Pourquoi l’Orient chrétien ? Les Latins – croisés, pèlerins ou missionnaires – partant pour la Cilicie. la Syrie-Palestine et l’Égypte du XIIe à l’orée du XVe siècle, se rendent à la rencontre d’hommes à la fois semblables parce que chrétiens et dissemblables parce qu’orientaux. C’est cette expérience d’une altérité rendue particulière par la grande proximité avec laquelle elle se conjugue qui constitue l’objet de ce livre. En effet, les différents discours sur l’altérité, construits à la confluence de la culture savante, d’un système de représentations occidentales et de l’expérience née de la rencontre affectent en retour la définition de la christianitas. Les attitudes des auteurs varient selon leur statut et selon les trajectoires propres à chacun. Après l’analyse des modalités et des rythmes de l’intégration des chrétiens d’Orient par les Latins à leur univers culturel, cette étude analyse le discours latin sur l’altérité orientale. Aux prémisses de la rencontre et à l’autorité de la chose lue, succèdent bientôt la découverte de visu et in situ et l’autorité de la chose vue et, souvent, entendue. Comment les Latins perçoivent-ils leurs coreligionnaires et ces perceptions parviennent-elles à bouleverser les a priori du départ ? Puis, au premier regard, dans lequel affleure la spontanéité de la réaction à l’altérité, succède et se superpose un discours plus construit où les autorités et les représentations pèsent davantage, sans que cela soit toujours du domaine du conscient. Les enjeux, territoriaux, pastoraux et évangéliques contribuent alors à définir les contours des images de l’autre.

Camille Rouxpetel est membre de l’École française de Rome et docteur en études médiévales de l’Université Paris IV-Sorbonne.